Une virée à Toronto-la-sage…

Il y a quelques mois, au fil de courriels échangés avec mon amie Nathalie, une virée à Toronto s’est lentement mis en place. J’en reviens tout juste, et j’en garde un souvenir coloré – quelques bémols, quelques conseils, plusieurs coups de cœur que j’ai envie de vous partager.

D’entrée de jeu, permettez-moi de vous dire que je suis ambivalente face à Toronto. J’adore certains aspects, d’autres me laissent perplexe et vaguement déçue. Cette fois-ci ne fait pas exception, quoi qu’il y ait nettement davantage de plus que de moins. Ne vous fiez pas exclusivement à moi: tout ce que vous lirez ici est hautement subjectif, comme à l’habitude.

Toronto, here we come – Day 1
La première chose qui m’a vraiment séduite dans ce voyage, c’est le transport aérien avec Porter. Oui, je me suis payé ce luxe. Que voulez-vous, j’ai passé l’âge des road trips. Je l’ai déjà fait 2 fois pour Toronto, et cette envie me passe de plus en plus. Les 8 heures de route me semblent valoir plus que leur pesant d’or alors que j’approche de la quarantaine.

Avec Porter, j’ai apprécié la rapidité, la qualité du service et la nette impression d’en avoir pour mon argent. J’ai eu l’impression de prendre l’avion comme on la prenait il y a 15 ans!

Et j’ai utilisé pour la première fois les services de Hotwire.ca. Résultat? Pour le prix, satisfaction entière et totale! Nous étions logées au Metropolitan Hotel sur Chestnut Street – un coup de dés qui a donné d’heureux résultats!

Pour notre première journée, nous nous sommes précipitées à la Art Gallery of Ontario pour voir l’exposition dédiée à Picasso – déjà là, je peux vous souligner un aspect de Toronto qui vient me chercher: l’architecture. WOW!

Art Gallery of Ontario

Art Gallery of Ontario

Puis, mini visite éclair du quartier chinois (où je découvre des pâtisseries asiatiques – je rêve d’en avoir une à Québec!) et un arrêt dumplings chez Mother’s Dumplings. La foodie que je suis vous affirme que c’est exactement le genre de resto qui nous manque à Québec. Mais bon, vous le constaterez, je suis vendue à la bouffe asiatique, fut-elle vietnamienne, cambodgienne, thaïlandaise, japonaise ou chinoise. Je m’assume!

Pâtisserie asiatique comme on en veut à Québec!

Pâtisserie asiatique comme on en veut à Québec!

Un arrêt à la LCBO où je salive devant le choix de gin (so many gins, so little time!) et de vin (un riesling Cono Sur à 9.95$!!), et nous nous dirigeons vers la pièce de théâtre qui occupera notre soirée.

Riesling Cono Sur

Riesling Cono Sur

Festival Luminato

Festival Luminato

Retour au bercail en métro (vraiment, mais vraiment tranquille à 22h30 un jeudi soir!) et nous atterrissons en pleine fin de concert de Bad Religion qui avait lieu au Yonge-Dundas Square, à deux coins de rues de notre hôtel. Constatation – c’est tranquille, une fin de concert de Bad Religion à Toronto!

Toronto – Day 2
Dès le début de la deuxième journée, ma relation conflictuelle avec Toronto se précise. J’aime déjeuner. Toronto grabs a bite. Ça n’est pas compatible.

Bref, sur semaine, tous les charmants cafés vous offrent muffins, pains aux bananes et wrap-on-the-go. Si vous êtes touriste et que vous avez envie d’un petit-déjeuner en bonne et due forme, vous devez vous rabattre sur un resto d’hôtel (autant j’aime les bars d’hôtels, autant je déteste les restos d’hôtel, sauf au Germain!), ou sur un greasy joint. Au moins, pour 5$ vous avez suffisamment de protéines pour la journée (et de gras pour la semaine).

Greasy joint breakfast

Greasy joint breakfast

Ensuite, on enfile en mode boulimique de culture: le Design Exchange (avec du personnel trop motivé qui nous saute dessus et nous offre une visite VIP des lieux), et le Royal Ontario Museum avec une magnifique exposition sur les Premières Nations (et de l’architecture à faire rêver, encore!).

Exposition ROM

Exposition ROM

Et puis, comme il fait beau, comme il fait chaud, en dignes filles de Québec, on veut manger sur une terrasse, au yable la pollution! Mais voilà… Toronto ignore (ou presque!) le mode de la terrasse. Heureusement, Nathalie spotte celle de Wish – c’est mignon au point où on y passerait la journée!

Puis – shopping power! On file tout droit devant les boutiques où on achèterait rien de toute façon, et on opte pour… Roots et H&M! Hey oui, c’est révolu le temps où il fallait quitter Québec pour magasiner dans ces chaînes.

On se ressource à l’hôtel (et avec un verre de riesling Cono Sur!), puis, direction Guu sur Church Street. Est-ce que je vous ai dit que je suis tombée en amour à Toronto? Guu est à ce point exceptionnel qui j’y suis devenue accro et que je me promets d’y retourner!

On termine la soirée au Yonge-Dundas Square où Matthew Goode se produit devant une foule somme toute minimale et très très sage… Sage au point où la circulation se poursuit sans aucun problème tout autour du square alors que la performance bat son plein.

Mon seul regret? J’ai manqué The Black Hoof – faudra revenir!

Toronto – c’est un départ!
Eh oui, déjà! À nouveau, la situation déjeuner se reproduit. Il y a PLEIN d’endroits où bruncher à Toronto. Mais pas avant 10h. Quand on décolle comme nous à 11h, il faut se rabattre sur… Eggspectations. On m’avait recommandé Saving Grace – ce sera pour une autre fois!

Heureusement, le lounge Porter et le personnel décidément ultra sympathique nous font oublier tout ça avec un bon café corsé, des sablés savoureux et une préposée à la sécurité qui enchaîne blagues sur blagues.

Verdict?
On y retourne. Ne serait-ce que pour Mother Dumpling et Guu!
Et comme je me suis transformée en Kid Kodak l’espace de 2 jours, le reste des photos est juste ici!

2 réponses à “Une virée à Toronto-la-sage…

  1. Moi, ce qui me surprend toujours à Toronto, c’est l’étonnante galanterie des hommes, qui nous cèdent le passage à nous les dames,et celle des automobilistes, qui s’arrêtent toujours pour nous laisser le passage à nous les piétons!

  2. Pingback: Toronto – scène un, prise 2 | Sylvie Isabelle·

Laisser un commentaire